Nadeige Imbert Shiatsu et Yin Yoga dans les Landes | Thyroïde et traitement
50914
post-template-default,single,single-post,postid-50914,single-format-standard,edgt-core-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,vigor-ver-1.3, vertical_menu_with_scroll,smooth_scroll,wpb-js-composer js-comp-ver-4.4.2,vc_responsive,elementor-default,elementor-kit-51814
 

Thyroïde et traitement

Je partage ici un article de Aude DEBON, docteur en nutrition / http://www.dietetique-lyon.fr/thyroide-traitement/

 

 » Depuis Tchernobyl, des millions de femmes et d’hommes s’interrogent sur la santé de leur thyroïde. Bien sûr, il y a eu un déferlement de cancers de la thyroïde en Europe depuis l’explosion de la centrale nucléaire en 1986. Mais la catastrophe de Tchernobyl a surtout été le prétexte à un formidable business pharmaceutique.
 
En effet, le dépistage des problèmes thyroïdiens s’est accru, les cabinets d’endocrinologie se sont remplis et les labos n’ont cessé de s’enrichir. Et pour cause, un patient sous Lévothyrox est un patient gagné à vie.
 
Comment explique-t-on aujourd’hui, l’« épidémie » galopante des dérèglements thyroïdiens ?
 
En France, 15% de la population est touchée, soit près de 10 millions de Français concernés. Pour certains endocrinologues, nous serions même 40% à être atteints sans le savoir d’une maladie de la thyroïde. Beau business en effet, car à la clé, les traitements sont lourds et onéreux : traitement hormonal substitutif à vie, irradiation de la thyroïde, ablation… et surtout, LA molécule, une même molécule pour tous, la thyroxine et un médicament incontournable, le Lévothyrox!
 
Ce médicament est prescrit de manière systématique par les médecins car il n’a pas d’équivalent (les génériques étaient jusque là mal dosés) et à vie bien évidemment.
 
On a pu mesurer le degré de dépendance des patients au mois d’août lorsque le début d’une psychose s’est installée chez 3 millions de Français à l’annonce d’une soi-disant « rupture de stock » de Lévothyrox. Une petite défaillance d’approvisionnement montée en épingle par les médias, mais suffisante pour inquiéter fortement la population sous thyroxine qui n’aurait plus que quelques mois de survie devant elle.
 
Bien sûr la thyroxine sauve des vies mais l’industrie pharmaceutique a intérêt à mettre le plus de monde possible sous thyroxine. En effet, cette hormone chimique administrée par voie orale n’a pas pour objectif de soutenir la fonction thyroïdienne mais bien de la remplacer. C’est ainsi que la thyroïde cesse rapidement toute activité et cette opération met le patient de facto sous dépendance totale des labos, à vie… Donc l’industrie manipule les esprits et pousse à la prescription, c’est évident.
 
Pourtant il existe réellement une explosion des dérèglements thyroïdiens. Voici pourquoi.
 
Les femmes sont le plus touchées (5 à 10 fois plus que les hommes) principalement entre 45 et 50 ans (avec de plus en plus de cas vers 35 ans). Une femme qui vit sous la dépendance de la thyroxine doit s’astreindre à un suivi étroit de ses marqueurs thyroïdiens.
 
Elle est sujette à des effets secondaires fréquents, notamment en cas de surdosage :
 

  • Maux de tête,
  • Coups de chaud ou coups de froid,
  • Nervosité ou irritabilité,
  • Diarrhées,
  • Troubles du cycle menstruel,
  • Crampes d’estomac ou douleurs abdominales,
  • Tremblements,
  • Tachycardie,
  • Perte de poids,
  • Perte de cheveux, etc. etc.

Sans compter que la thyroxine augmente les risques cardiaques et entraîne des carences en fer et calcium.
 
Contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, à cet âge là et n’en déplaise aux médecins, un problème de thyroïdie est souvent banal. Quand les marqueurs n’indiquent qu’un léger dérèglement, ce n’est qu’un signe parmi d’autres de vieillissement et de plus grande fragilité et surtout ce n’est pas irréversible !
 
Et même quand les marqueurs indiquent une maladie auto-immune (Hashimoto ou ce que vous voulez…) – et ça on se garde bien de vous le dire – il est encore possible d’agir. Evidemment, une thyroïdie n’est pas un rhume : c’est un problème de santé qui exige la plus grande vigilance. D’où l’intérêt de comprendre quelle en est la cause, de savoir comment s’en prémunir et comment le traiter naturellement mais sans danger !
 
 

Les métaux lourds : l’ennemi public n°1

 
Il existe des milliers de perturbateurs endocriniens qui sont susceptibles de dérégler nos glandes endocrines, la thyroïde étant particulièrement visée car elle est la plus volumineuse de nos glandes et l’une des plus accessibles.
 
Il y a aussi des médicaments comme l’amiodarone (Cordarone), les glucocorticoïdes, les contraceptifs hormonaux, le lithium, les interférons et d’autres qui peuvent la perturber.
 
A la pollution s’ajoutent d’importants facteurs endogènes comme le stress intense, les conflits psycho-affectif, les insuffisances hépatique ou rénale fonctionnelles, les déséquilibres immunitaires, les prédispositions génétiques…
 
Mais les métaux lourds sont sans conteste la cause principale des dérèglements hormonaux. La thyroïde est une glande qui capte beaucoup d’éléments de notre environnement, en particulier les métaux lourds. Le corps déclenche alors une réaction immunitaire dirigée contre sa propre thyroïde afin d’atteindre ces métaux stockés. Quand la glande stocke des éléments toxiques, le corps les prend en chasse, c’est logique. Et si l’on ne supprime pas la cause, cette chasse ne cessera de se poursuivre.
 
C’est la raison pour laquelle, en plus de la très fréquente carence en iode, beaucoup d’entre nous présentent une hypothyroïdie larvée non détectée par les dosages classiques de TSH.
 
Le dosage de la TSH nous renseigne sur l’efficacité du travail de la glande mais la mesure des anticorps antithyroïdiens nous permet d’en déterminer la cause (stockage de métaux lourds), comme la iodurie (carence en iode).
 
 

Tous un peu malades ?

 
Pas étonnant dès lors qu’à partir d’un certain âge nous soyons tous un peu malade de la thyroïde. Un dysfonctionnement bénin ou passager est toujours possible. Le plus fréquent est le nodule lié à une carence iodée ou en iodure de calcium organique.
 
La thyroïde reste un organe assez mystérieux dont on ne sait pas dépister les petits troubles. Pour déceler un dysfonctionnement, on se contente souvent d’un dosage de la TSH qui indiquera les plus grosses défaillances, mais c’est très insuffisant. Par ailleurs, il est difficile de réaliser que l’on a un problème car les symptômes et les signes cliniques sont trop divers et variés.
 
 

Carence en iode : un problème alimentaire encore !

 
L’augmentation phénoménale des cas de nodules thyroïdiens et d’hypothyroïdie laisse penser que nous sommes en majorité carencé en iode. Les causes des carences en iode proviennent d’une alimentation trop pauvre en iode ou calcium d’origine marine (pas assez de poisson, notamment de sardines à l’huile avec les arêtes, de fruits de mer, d’algues) mais aussi de la consommation d’aliments goitrigènes (crucifères, manioc, sorgho, patate douce), qui libèrent des thiocyanates empêchant la captation de l’iode, ou d’autres aliments perturbateurs de la glande comme le chou, le chou-fleur, le rutabagas ou le navet.
 
 

La solution préventive la plus simple

 
Si vous présentez des symptômes comme une frilosité, une fatigue et une prise de poids ou si votre thyroïde augmente en volume alors que votre fonction thyroïdienne (TSH) est normale, demandez à votre médecin de vérifier que vous ne soyez pas carencé en iode. Pour le savoir il suffit de faire un petit test urinaire, une iodurie (une vingtaine d’euros non remboursés).
 
En cas de test positif, mangez des algues (bio) ou prenez de l’iode en gélules. Cette solution est aussi utile en cas de thyroïdite autoimmune : dans ce cas la thyroïde est diminuée dans son fonctionnement non seulement en raison des attaques autoimmunes mais en plus parce qu’elle manque d’iode, l’élément qui lui apporte ses « briques de base » : si vous n’avez pas d’iode vous ne fabriquez pas d’hormones thyroïdiennes. La solution des gélules est la plus sûre (en termes de quantité et de qualité) : on les trouve en pharmacie et en compléments alimentaires.
 
Votre choix doit se porter de préférence sur un produit naturel à base d’algues. Je vous recommande particulièrement l’algue brune Laminaria japonica. Elle apporte un taux d’iode organique intéressant tout en régulant grâce à d’autres composants, le métabolisme thyroïdien et du système nerveux. En plus elle favorise la chélation des métaux lourds…
 
La spiruline séchée artisanalement est particulièrement recommandée pour la chélation des métaux lourds et donc la détoxication de l’organisme.
 
 

Un traitement de substitution complet

 
Vous vous êtes (ou on vous a) détecté une hypothyroïdie ? Vous souffrez d’une hypothyroïdie autoimmune ? C’est le moment où jamais d’essayer un protocole naturel qui peut vous éviter bien des tracas. La médecine officielle ne prend en compte que les apports en iode. Pourtant d’autres nutriments sont indispensables au bon fonctionnement de la thyroïde. En voici quatre, essentiels :
 
 
– La L-tyrosine : cet acide aminé que l’organisme peine à fabriquer en vieillissant est un précurseur des hormones thyroïdiennes (thyronine, thyroxine ou T4).
 
– Le zinc : il intervient dans la conversion de la T4 en T3 (et comme il est principalement présent dans les aliments carnés, les végétaliens et les végétariens en manquent plus souvent).
 
– Le sélénium : il entre dans la composition de l’enzyme qui active cette conversion (T3 -> T4) et participe aux défenses antioxydantes locales (la thyroïde est de tous les organes celui qui concentre le plus le sélénium). De nombreuses études ont mis en évidence son utilité, y compris dans les maladies autoimmunes de la thyroïde et dans l’hyperthyroïdie.
 
– de l’iode organique
 
De nombreux compléments alimentaires associent ces éléments dans un même produit. Il est conseillé d’associer une spiruline séchée artisanalement pour chélater les métaux lourds.
 
Si vous êtes déjà sous Lévothyrox et que vous voulez tenter l’expérience, il est important de suivre les recommandations suivantes :
 
– D’abord, il ne faut jamais arrêter le Lévothyrox d’un coup
 
Il est important d’introduire ces produits naturels à fortes doses au début en gardant dans un premier temps la même dose de Lévothyrox. Dans la foulée on testera régulièrement l’activité de la thyroïde et si les marqueurs sanguins se stabilisent on peut alors progressivement baisser la dose de thyroxine par pallier jusqu’à s’en passer. Sans cesser de la supplémenter avec des « briques de base » qui vont lui permettre de se remettre au travail.
 
Le pire qui puisse arriver c’est que ce traitement naturel ne suffise pas. Mais que risque-t-on alors ? Rien. On a toujours devant soi quelques semaines de latence et si ça ne va pas il suffit de reprendre de la thyroxine, c’est tout. Ce n’est pas bien grave. Cela arrive dans certains cas, quand la thyroïde est trop démolie ou quand on l’a laissée trop longtemps sous Lévothyrox (cette molécule faisant le travail à sa place elle finit pas se scléroser en quelque sorte).
 
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est conseillé, quand on est sous traitement classique, de toujours apporter à sa thyroïde des « appuis logistiques » sous forme de compléments pour la stimuler un minimum.
 
Evidemment, si vos marqueurs signalent une aggravation au bout de quelques semaines, allez vite consulter ou revenez vite à votre hormone de synthèse. On ne plaisante pas avec la thyroïde. Mais au nom de ce même principe, ne pensez-vous pas que cela vaille le coup d’essayer autre chose que les hormones de synthèse à perpète ? » Propos recueillis sur le site internet d’Aude DEBON, Docteur en nutrition.

 

© photo bandeau : https://biomoleculesforlife.files.wordpress.com/2015/04/816065_85423192.jpg

© Photo image : http://laplaneterevisitee.org/fr/107/realiser_un_herbier_a_partir_d_algues_marines

No Comments

Sorry, the comment form is closed at this time.