Nadeige Imbert Shiatsu et Yin Yoga dans les Landes | L’Histoire du Shiatsu
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L’Histoire du shiatsu

Une histoire entre Chine et Japon

L’apparition du shiatsu

Le Shiatsu puise ses racines dans les techniques manuelles qui ont pris naissance en Extrême Orient, avec la Medecine Traditionnelle Chinoise. Ces techniques comprenaient les massages chinois AN-MO et TUINA, l’acupuncture, la moxibustion et la pharmacopée.

 

Au fil du temps, la technique AN-MO renommée ANMA (ou encore AMMA) est développée au Japon. Dans le livre Ampuku Zukai, ecrit en 1827 par Shinsai Ota, sont décrits les premiers protocoles de pressions, fondateurs du Shiatsu actuel

 

A partir de 1868, fut imposée au japon la médecine occidentale. Ainsi les massages occidentaux, la chiropractie, etc … supplantent les techniques manuelles développées antérieurement. L’ANMA, qui signifie littéralement « calmer avec les mains » utilise des étirements, balayages énergétiques, bercements, des pressions et des percussions. L’ANMA devient au XIXe s une discipline pratiquée par les non-voyants.

Parallèlement une autre technique utilisant la pression des doigts et des mains voit le jour sous l’appellation SHIATSU. « Shi » qui signifie doigt et « Atsu » pression.

En 1925, Tokujiro Namikoshi ouvre la première clinique de Shiatsu et dispense la première formation en 1940. C’est un shiatsu qui est basé sur les lignes tendino-musculaires, plus lié à l’anatomie du corps qu’à l’énergétique sous l’angle de la MTC. En 1955 le Ministère de la santé Japonnais reconnait officiellement le Shiatsu comme médecine.

 

Le shiatsu fait son apparition en Occident au milieu du XXe siècle. Les styles importés sont ceux T. Namikochi et de S. Masunaga. Shizuto Masunaga a été l’élève de Toru Namikochi avant de développer son style. Il prend en compte la dimension énergétique à travers les meridiens. Son approche va se baser sur les outils de la MTC réunissant ainsi la technique japonaise à l’approche énergétique chinoise et réalisant par là-même un retour aux sources.

Par la suite Wataru Ohashi, Pauline Sasaki et d’autres enseignants de qualité poursuivent l’enseignement et le développement du shiatsu en Occident, ayant tous eu un lien privilégié avec les deux mentors à l’origine de ce développement. Ces « descendants » vont à leur tour enrichir la pratique par leurs découvertes et leur sensibilité. Plusieurs courants et plusieurs écoles voient ainsi le jour. Le shiatsu, même s’il garde sa forme traditionnelle, se modifie et s’adapte à notre époque et à ses avancées, poussé par l’urgence de se développer pour toucher le plus grand nombre et intégrer plus de conscience dans nos sociétés.

Le shiatsu est une des huit approches alternatives désignées, dans la résolution A4-0075/97 du Parlement européen votée le 29 mai 1997, en tant que « médecine non conventionnelle digne d’intérêt ».